Devenu obligatoire avec la réforme de la formation, l’entretien professionnel doit permettre au salarié d’exposer son projet de formation ou d’évolution à son employeur. D’ici 2020, chaque salarié devra passer trois entretiens professionnels, à raison d’un tous les deux ans. Le premier devait avoir lieu au mois de mars.

A défaut, l’entreprise devra s’acquitter d’une amende d’un montant évalué à quelques dizaines de milliers d’euros (30 € multiplié par 100 heures, multiplié par le nombre de salariés de la société qui n’a eu ni entretien, ni formation ou évolution). Toujours selon la réforme, les salariés d’entreprises de plus de 50 salariés devront se voir proposer sur cette période deux de ces trois items : évolution professionnelle ou salariale, VAE (validation des acquis de l’expérience) ou formation certifiante, formation classique.

Premiers contrôles : mars 2022...

La 6e édition du baromètre Défis RH réalisé en exclusivité par Inergie pour Entreprise & Carrières et l'ANDRH livre quelques bonnes nouvelles. Selon plusieurs indicateurs convergents, les DRH envisagent une amélioration de la météo sociale, voire de l'emploi.

Dans notre précédent baromètre Défis RH, en 2014, nous constations un regain d’optimisme des DRH. La tendance se confirme cette année, pour la sixième édition de notre sondage exclusif auprès de la fonction RH, réalisé par Inergie en partenariat avec l’ANDRH. Si l’année écoulée est restée dominée par des « pratiques de rigueur », constate Luc Vidal, directeur général adjoint d’Inergie-groupe Obea, en charge du pôle opinion, les mois à venir s’annoncent meilleurs.

Dans un ouvrage paru fin 2015, des employeurs et des DRH avancent des propositions pour rapprocher les salariés de leur entreprise et favoriser leur engagement. Tour d’horizon de quelques solutions proposées.  

Le constat a été fait à de multiples occasions : les salariés ont tendance à se désengager au travail. Certains parlent même de « fracture sociale » au sein même de l’entreprise, comme le rappelle dans la préface du livre #RHreconnect, Maurice Thévenet, professeur au Cnam et à l'Essec Business School. Cette fracture éloigne les salariés et leur direction, mais également ceux qui gèrent leur rapport à l’entreprise, les gestionnaires de ressources humaines.

Si la marque employeur est volontiers présentée par les DRH comme un outil efficace dans la guerre des talents, le candidat ne choisit pas son employeur comme sa lessive ou ses yaourts alerte une étude menée par Neoma Business School.

A entendre les DRH, ce sont les candidats eux-mêmes qui mettent les employeurs en concurrence. Certains n’hésitent pas à décrire un candidat « shoppeur » guidé par son seul intérêt personnel ; vigilant à n’investir qu’avec la plus grande parcimonie les collectifs, les équipes ou les projets d’entreprise.

Mise en place complète à partir du 1er juillet 2016

La mise en place complète du compte pénibilité dans le secteur privé est prévue à partir du 1er juillet 2016. C'est ce que précise un décret publié au Journal officiel du 31 décembre 2015.

Certains facteurs de pénibilité qui devaient entrer en vigueur à partir du 1er janvier 2016 vont n'être pris en compte qu'à partir du 1er juillet 2016. Il s'agit des facteurs de risque suivants :