Un nouvel état d’esprit se fait jour parmi les dirigeants au sujet des ressources humaines, relève l’étude menée par OpinionWay auprès d'un échantillon de 400 dirigeants d'entreprise et 503 salariés pour Grant Alexander. Si 50 % des chefs d’entreprise ont pour priorité de maintenir l’activité, ils sont presque autant (44 %) à vouloir remotiver leurs équipes...

 

 

Entre janvier et mars 2021, il y a eu près de 355 000 entrées en formation de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi, indique l'organisme au 1er septembre 2021.

Le nombre d'entrées en formation augmente de 83,7% sur un an.

 

La période a été marquée par le fort développement des formations mobilisées via le Compte Personnel de Formation, avec un boom de +250% sur un an.

Leurs bénéficiaires sont légèrement plus qualifiés que la moyenne : 46% d'entre eux sont peu qualifiés contre 52% pour les autres formations.

Ils sont aussi "moins éloignés de l'emploi" : 15% sont des demandeurs d'emploi de longue durée, contre 20% dans les formations traditionnelles.

Les hommes mobilisent davantage leur CPF que les femmes (52% sont des hommes contre 48% pour les autres formations).

Les 26-49 ans recourent davantage à ce financement : 69% des bénéficiaires sont issus de cette classe d'âge (+9% par rapport aux formations hors CPF).

Malgré l'augmentation générale du volume de formation, la durée moyenne des formations suivies par les demandeurs d'emploi diminue de 78 heures en moyenne.

Les formations financées par le CPF autonome sont majoritairement de courte durée, en moyenne 52 heures.

 

 

 


 

Les salariés français ont pris le pli du travail hybride et ne souhaitent plus revenir en arrière. L’utilisation des plateformes et outils collaboratifs, en forte hausse dans les entreprises, influence largement cette volonté.

 

Pour cette rentrée sous le signe de la reprise économique, la plateforme Slack publie une enquête au sujet de la perception des salariés vis-à-vis de leurs conditions de travail post-pandémie. Plus de 1000 employés de bureau ont été interrogés sur des thématiques telles que les outils gagnants du travail à distance, le ressenti vis-à-vis du retour en présentiel, le ressenti vis-à-vis de la gestion de la crise par leur employeur. Voici ce qui ressort de l’enquête « Sondage OpinionWay pour Slack ».

 

La nouvelle norme du travail hybride

 

Rentrée 2021 en France : 50 % des salariés interrogés évoluent désormais en travail hybride de manière usuelle, signifiant qu’ils alternent entre télétravail et travail en présentiel. 38 % d’entre eux sont parfaitement satisfaits de cette situation et n’envisagent absolument pas de revenir au modèle 100 % présentiel. Ces mêmes 38 % sont même prêts à démissionner si leur employeur leur demande de revenir en arrière. Ce chiffre monte à 57 % pour les salariés de moins de 35 ans.
Cela peut paraître étonnant, mais l’enquête réalisée sur « Ask a Manager » aux États-Unis révèle que les salariés outre-Atlantique ont la même volonté de se maintenir en travail hybride et sont tout autant prêts à démissionner en cas de refus de leur employeur (source en bas de page).

 

Flexibilité horaire et vie personnelle à l’honneur

 

Dans l’enquête Slack-Opinion Way, les principaux avantages avancés par les nouveaux adeptes de l’hybride sont l’équilibre vie personnelle/vie professionnelle pour 24 % d’entre eux et la flexibilité des horaires pour 25 % d’entre eux. Toutefois, plusieurs inconvénients sont soulevés par les travailleurs hybrides : notamment un sentiment d’isolement durant les journées en télétravail (27 % des répondants), une perte de la qualité de la communication (27 % des répondants) et une perte de productivité (17% des répondants).
Ces inconvénients ont plus particulièrement été ressentis en période de confinements successifs parmi les salariés des grandes entreprises de plus de 2 000 salariés.

 

De nouveaux outils pour satisfaire au travail hybride

 

En parallèle à ces données, le fil d’Ariane des travailleurs hybrides est (sans surprise) le digital avec une utilisation massive des technologies. Pour 16 % des répondants, la crise a conduit leur entreprise à intégrer de nouveaux outils à leur organisation, qui s’avèrent plus efficaces. Les gains de productivité induits par l’utilisation de ces logiciels sont patents parmi les équipes de taille importante : 31 % des répondants travaillant dans une équipe de plus de 10 personnes constatent des gains de productivité liés aux nouveaux outils, contre 19 % des répondants travaillant dans une équipe inférieure à 10 personnes.
Soulignons quelques bémols : 11 % des salariés interrogés admettent avoir rencontré des difficultés à utiliser ces logiciels, toute taille d’équipe confondue et pour 11 % leur entreprise a intégré des logiciels inutiles.

 

Les plateformes collaboratives à l’honneur

 

De manière générale, les plateformes collaboratives, les technologies les plus populaires en entreprise, permettent à la fois la visioconférence, l’interaction sous forme de messagerie instantanée et le partage de documents avec possibilité de modification en temps réel.
34 % des répondants utilisent une plateforme au moins une fois par semaine et 14 % quotidiennement, ce chiffre montant à 47 % pour les répondants de moins de 35 ans.
Les employés des plus grandes entreprises (effectif entre 100 et 500) sont plus particulièrement adeptes des messageries instantanées de bureau avec une utilisation quotidienne grimpant à 63 %.

 

Les technologies perçues comme facteur de réussite en sortie de crise

 

En conséquence, pour les salariés interrogés, ces plateformes ont aidé leur entreprise à affronter la crise et à en sortir, en maintenant l’efficacité au travail (80 % des répondants), l’organisation et la collaboration entre les équipes (78 % des répondants). 43 % des salariés apprécient la flexibilité du travail apportée par ces nouveaux outils du numérique, et 36 %  la flexibilité horaire, et 31 % la stimulation de l’intelligence collective générée par eux.
Au final, pour une majorité des salariés l’entreprise est sortie gagnante de la crise sanitaire grâce aux technologies (31 %), grâce au lien social (30 %), au management et à la culture (26 et 27 %) et à la transparence dans la communication (20 %), tout en souhaitant le maintien voire le développement de ces technologies.

 

Christelle IBACH, Rédactrice pour Cadre Dirigeant Magazine, Strasbourg -

 

 

Détails de l’enquête, en bref

 

L’enquête Sondage OpinionWay pour Slack  a été menée par l’institut OpinionWay en juillet 2021 auprès de 1032 employés de bureau d’entreprises françaises de plus de 20 salariés, en suivant la méthode des quotas.

 

Les employeurs britanniques s'intéressent de plus en plus aux anciens détenus

 

Formation | publié le : 06.09.2021 | Lys Zohin

 

 

 

Tandis qu'ils peinent à recruter, les employeurs britanniques sont prêts à donner une deuxième chance aux anciens détenus qui doivent se réinsérer dans le monde du travail. Selon des associations qui soutiennent ces ex-prisonniers, le nombre d'entreprises qui sollicitent leurs services ou leurs conseils ne cesse de croître. Ainsi, Natasha Finlayson, qui dirige Working Chance, un organisme de charité qui aide des femmes à trouver un emploi une fois sorties de prison, a constaté que les demandes, de la part d'entreprises de construction notamment, s'étaient multipliées par dix ces derniers mois.

Pendant des années, la politique du tough on crime, associée à des coupes budgétaires dans les services publics, a conduit à un sous-investissement en matière de programmes de réhabilitation des personnes sorties de prison. Une approche contreproductive, témoignent les associations qui leur viennent en aide, se soldant par un taux de récidive élevé et une population carcérale toujours plus nombreuse.

Le mois dernier, l'Association des fournisseurs de viande indépendants a demandé que davantage de prisonniers voient leur peine raccourcie pour qu'ils puissent travailler dans cette industrie, qui manque singulièrement de bras. Et aujourd'hui, la fondation Bounce Back (Rebondir), qui soutient les ex-détenus, aide un centre à les former en tant que chauffeurs de poids lourds, dans le but de soulager les entreprises de la logistique, qui connaissent elles aussi une grave pénurie de main-d'oeuvre. Certaines formations, dans la construction, notamment, commencent même alors que les candidats sont encore en détention. « Nous voyons une plus grande ouverture d'esprit de la part des employeurs vis-à-vis de ces populations. Je comprends leurs difficultés de recrutement mais si, en plus, cette situation permet d'élargir le vivier de candidats aux anciens détenus et de les réinsérer, c'est vraiment une bonne nouvelle », conclut Natasha Finlayson, de Working Chance.

 

 

 

Auteur

  • Lys Zohin

 

 

Robert Half, cabinet de recrutement spécialisé, a établi la liste des compétences les plus recherchées et les salaires qu'il faut verser pour se les adjoindre en cette rentrée 2021 marquée par la reprise économique.

Dans les 10 premiers figurent...